Notes pour penser au-delà de la crise
Abstract
À la veille de l’an 2000, on a tous plus ou moins réfléchi sur l’idée de fin : les catastrophistes se demandaient si la fin du deuxième millénaire aurait provoqué la fin de l’humanité ; les optimistes espéraient qu’elle aurait engendré des changements mémorables ; les neutres pensaient qu’elle n’aurait apporté aucun changement. Aujourd’hui on peut bien affirmer qu’après l’an 2000 et durant toutes ces dernières années beaucoup de changements sont survenus dans nos vies, dans notre réalité désormais mondialisée, dans l’idée de la fin. Car, ainsi que l’exprime Philippe Forest en exergue, la fin est une pensée, une condition et une conviction et comme telle elle est passible d’être ressassée, discutée et même niée.
Pubblicato
2008-03-01