Des mots de la chair à la chair des mots : le ‘portrait’ d’Hélène Lagonelle dans L’Amant de Marguerite Duras

Auteurs

  • Pierluigi Ligas Università di Verona

Résumé

J’ai lu quelque part qu’à ceux qui lui demandaient pourquoi il faisait des sculptures si maigres, Giaco­metti ré­pondait: « J’enlève tout ce qui n’est pas nécessaire ». Je n’ai pu m’em­pêcher de faire le rappro­chement avec l’écri­ture de Marguerite Duras et me suis dit qu’il y avait là matière à ré­flexion, d’autant qu’au moment où je lisais ces lignes je venais d’achever un court essai sur l’in­teraction ver­bale dans La Pluie d’été. Une observation attentive m’a en effet permis de déceler des ressem­blances, des traits similaires, au niveau de la ‘for­me’ bien entendu, mais aussi du ‘contenu’, entre le corps humain repré­senté par le cé­lèbre scul­pteur et le corps (d)écrit des personnages durassiens en gé­né­ral et celui d’Hélène Lagonel­le en particu­lier.

Publiée

2006-06-10