Marches, marcheurs et marcheuses dans la bande dessinée contemporaine française
DOI :
https://doi.org/10.15167/1824-7482/pbfrm2022.2.2217Mots-clés :
Bande dessinée – ville – marche – représentation – autobiographieRésumé
À partir de la description rhétorique proposée par Michel de Certeau de la « marche », l’article caractérise le « vécu urbain » dans trois bandes dessinées françaises contemporaines, en articulation avec les effets spectaculaires de représentation de la ville. Les Petits riens, de Lewis Trondheim, Belleville Story, de Vincent Perriot, et Les Équinoxes, de Cyril Pedrosa, présentent un panorama varié allant du carnet de dessins à la bande dessinée d’aventure, ou à la bande dessinée polyphonique du vécu quotidien. Chacune propose une solution différente, laissant apparaître le vécu urbain dans une mise en scène autobiographique, dans ses marges visuelles, ou dans un dispositif très conscient de flâneur urbain.
Références
A. MALHERBE, V. PERRIOT, Belleville story, Paris, Dargaud, 2010-2011.
C. PEDROSA, Les Équinoxes, Marcinelle, Dupuis, collection « Aire Libre », 2015.
B. PEETERS et F. SCHUITTEN, Les Murailles de Samaris, Bruxelles, Casterman, collection « À Suivre », 1983.
B. PEETERS et F. SCHUITTEN, La Fièvre d’Urbicande, Bruxelles, Casterman, collection « À Suivre », 1985.
L. TRONDHEIM, Les Petits riens. 5. Le Robinet musical, Paris, Delcourt, collection « Shampooing », 2011.
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